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Exposition : Histoires d'écoles vues du chatelet-en-Brie

Panneau E

Avant 1833 : l'école sans l'état

L'instruction élémentaire est laissé à l´initiative des paroisses et congrégation enseignantes

Et au Châtelet ?

La première preuve écrite – et connue – de l’existence d’une école au Châtelet remonte au 15 juillet 1584 on peut lire en effet à cette date, dans le registre d’état civil, la mention d’un certain Pierre, « clerc d’escolle », c’est à dire maître d’ école.

Ainsi dès le xvie siècle, une école existait certainement au Châtelet, « Les registres de l’état civil mentionnent un certain nombre de “maistres des escolles du Chastelet” sui­vant l’expression consacrée. Nous citerons :

Les émoluments de ce dernier instituteur s’élevaient à 700 francs de traitement fixe par an, plus 194 livres à percevoir sur la fabrique de l’église. En outre, la pa­roisse lui accordait un logement ; il avait droit à des casuels comme chantre paroissial et jouissait de la permission de faire la moisson et la vendange. Il était tenu de faire les écoles, tant de jour que du soir, et ne pouvait exiger aucune rétribution des enfants. Comme on le voit, l’instruction GRATUITE existait au Châtelet dès la fin du xviie siècle. »

(Notice historique sur le Châtelet-en-Brie – Abbé Péricard – Edition SHCB – 2006)

1er MAI 1802 : LA LOI FOURCROY

Fourcroy fait voter une loi peu exigeante, seulement incitatrice et Bonaparte préfère laisser l’instruction soit à l’église, soit aux familles.

Elle rappelle le droit au logement du maître et sa rémunération liée à la rétribution versée par les familles.

L’UNIVERSITé IMPERIALE 1806/1808

Les « petites écoles » ou « école primaires » relèvent de « l’Université Impériale ».

Elle seule peut délivrer les diplômes permettant d’enseigner.

LES ORDONNANCES ROYALES des 29 février 1816 et 3 avril 1820

L’ordonnance royale du 29 février 1816 donne une obligation, au moins morale, aux communes et aux familles de pourvoir à l’éducation des enfants.

Le brevet de capacité est imposé pour pouvoir enseigner, il comporte 3 degrés :

La pénurie de maître est telle que les recteurs accordent bien souvent un brevet de 3ème degré sans vérification.

Outre ce brevet, pour être « maître d’école » le candidat doit aussi obtenir :

L’ordonnance royale du 3 avril 1820 déclare applicable aux filles celle de 1816. Le but est essentiellement d’éviter la mixité.

Pourtant le brevet de capacité des institutrices ne comporte que les 2ème et 3ème degré.

1828 : NAISSANCE D’UN « MINISTERE DE L’INSTRUCTION PUBLIQUE »

En 1828, l’instruction publique bénéficie d’un ministère à part entière, avec Monsieur Vatimesnil comme ministre.